Créée en 2009 par deux sœurs, Carol et Sarah Piron, la marque de mode belge Filles à Papa affole la toile depuis qu’elle a été portée par Marion Cotillard au festival de Cannes 2016, il y a quelques jours.

Une marque à contre-courant…
Puisant leurs sources d’inspiration dans la culture rock et punk, les deux sœurs élaborent un vestiaire fait de pièces fortes et revendiquées, oscillant entre le sportswear américain et l’élégance européenne. Le nom fait référence à « une jeunesse dorée, ces filles de bonne famille qui monopolisent les tabloïds avec leurs sorties mondaines et leurs écarts de conduite ». A contre-courant du glamour généralisé de l’industrie de la mode, la marque décomplexe le « too much » à coups de slogans à sequins, d’œillets graphiques, d’effets street couture et d’irrévérence exubérante.


… Qui fonctionne comme un collectif
Rejoint par Gregory Derkenne, photographe liégeois et responsable de l’identité visuelle, le duo devenu trio fonctionne avec un équilibre inspirant où chacun exprime ses idées neuves.

Une marque qui n’a pas peur de bousculer les convenances en mixant les inspirations et qui flirte parfois avec le mauvais goût à l’image d’autres créateurs belges comme Walter Van Beirendonck.
Un assemblage de « cool » qui trouve son public sur les réseaux sociaux où les street styleuses les plus en vogue sont fans de ces pièces graphiques et où les likes pleuvent.




Pour sa collection Printemps-Été 2016 baptisée « AENEMIA », un mélange d’amnésie et d’anémie, la marque propose une vision de la femme parfaitement imparfaite. Les pièces sont asymétriques, troués, détendus, oversized et se conjuguent au féminin rock’n’roll. Un côté grunge et rebelle qui vient appuyer leur côté déjanté et décalé. Une nouvelle collection que les créatrices qualifient de « vacances à Ibiza sous LSD ».














Cover : Filles à papa SS 16 – fillesapapa.com
J’adore!!
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