Présentée durant la Fashion Week Parisienne, la collection capsule Atelier Hiver 2017 de Pierre Hardy s’inspire de la science fiction. A cette occasion, la marque m’a ouvert les portes de son showroom dans le 6ème arrondissement de Paris. Zoom sur une ligne à l’ADN futuriste qui joue avec les codes et les références.
LA LIGNE ATELIER
Créée en complément de la collection Hiver 2017-2018, l’Atelier se veut un laboratoire créatif et technique qui flirte avec l’expérimental. Les modèles, à la fois sophistiqués et futuristes, donnent à voir des design hauts en couleurs mixant les formes et les matières.

HOMMAGE À BLADE RUNNER
Pour cette collection capsule, Pierre Hardy rend hommage à la science fiction et plus particulièrement au film culte de Ridley Scott : Blade Runner. Le créateur propose des modèles inspirés des deux personnages féminins, Rachel et Pris, clones humains robots. Ces deux « Replicant » (robot androïde du film) donnent lieux à deux esthétiques distinctes : Lunar et Machina. La première mixe glamour couture et touches asiatiques, l’autre un chic robotique et androgyne.
« Que ce soit dans Blade Runner, Hunger Games ou Interstellar, j’ai toujours trouvé intéressant qu’au cinéma, pour évoquer l’avenir, on fasse très souvent appel à des éléments visuels volontairement rétro. Cela reflète des frictions entre le passage d’un monde ancien à un autre, plus moderne. C’est un peu ma façon d’exprimer ce qu’il se passe aujourd’hui. » Pierre Hardy – Créateur
COUPS DE CŒUR
Après avoir essayé les chaussures de la ligne « Machina », mon cœur a penché pour ces boots à talons qui font écho au bodysuit de Pris dans Blade Runner. La forme épouse parfaitement la jambe et affine la silhouette tout en rythmant le look de couleurs vives et de découpes géométriques.


Côté maroquinerie, le sac « patchwork » de matières à l’imprimé « Cube Perspective » m’a totalement séduit par son originalité et sa modernité.

Enfin, une pièce de la collection Hiver 2017, inspirée de l’univers du disco, de l’androgynie et de la dualité, m’a également beaucoup plu. Il s’agit de la sneaker, empruntée au vestiaire masculin « Comet Treck » au look très technique, à la fois 80’s et futuriste.


Un créateur qui a tout compris des paradoxes qui animent les consommateurs aujourd’hui et qui multiplie les initiatives vers une plus grande diversité des modèles. Être chic et glamour un jour puis en mode « no gender » l’autre, oui, mais avec des Pierre Hardy aux pieds c’est encore mieux !
Merci à Fanny pour son accueil 💖
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