« Ce qui est beau est fragile. Ce qui est fragile est précieux », telle est la philosophie de la nouvelle marque d’arts de la table : Maison Fragile. Une maison qui allie tradition et modernité pour offrir des assiettes en porcelaine de Limoges au style unique. A l’occasion de la première collection de la marque, j’ai rencontré sa fondatrice, l’énergisante Mary Castel qui fait rimer french art de vivre et french touch.
Mary, peux-tu NOUS RACONTER L’HISTOIRE DE MAISON FRAGILE ? Comment est venue l’idée de revisiter les arts de la table ?
L’art de la table est une histoire qui me touche particulièrement car elle incarne mon héritage culturel, celui qui m’a été transmis par ma famille. Mon arrière grand père était Directeur d’usines de porcelaine à Limoges et mon arrière grand mère avait un magasin de porcelaine haut de gamme Rue du Paradis à Paris. L’art de la table est donc apparu comme une évidence qui s’est transformée en passion, en projet puis en entreprise. J’ai eu envie de refaire vivre la belle histoire de la porcelaine en y insufflant un vent de modernité.
Comment es-tu passée du monde de la Com/Pub à celui d’auto entrepreneur ? (Nb : Mary a passé 18 ans en agence de Communication/Marketing/Publicité avant de se lancer dans l’entrepreneuriat).
Ma reconversion s’est très bien passée car j’ai décidé dès le début que Maison Fragile était une histoire de famille et que je ne devais pas me lancer seule. Je me suis donc vite entourée de mon père qui est à la retraite, mon oncle qui tient un restaurant, mon petit frère qui est graphiste, mon cousin qui est chef et ma tante qui est expert comptable. Chez nous, l’union fait la force. C’est également grâce à notre campagne de crowdfunding chez Kiss Kiss Bank Bank que nous avons pu lever 30 000€ et nous lancer tous ensemble dans cette belle aventure.

Comment as-tu réussi à moderniser le secteur de la porcelaine malgré son image vieillissante ?
L’objectif de notre Maison est de remettre l’art de la table à la française au goût du jour en créant une rencontre entre manufactures artisanales et artistes french touch. A l’occasion de notre première collection, j’ai invité 7 talents confirmés qui ont eu carte blanche pour réinterpréter une assiette en porcelaine. Chacun d’entre eux a raconté une histoire autour de la Rue de Paradis.
Peux-tu nous parler de leurs interprétations artistiques ?
Ils ont tous apporté leur poésie, leur vision et leur ADN créatif pour personnaliser cette première collection. Le photographe Dimitri Coste a proposé une femme nue éclairée par les rayons du soleil parisien. Charles Petit, photographe et poète urbain a imaginé un jardin. Etienne Bardelli (artiste plasticien) a réinterprété l’architecture de la rue de Paradis en s’inspirant du style des années 30-70. L’illustratrice Safia Ouares nous a raconté l’origine du Paradis Perse quant à Vainui de Castelbajac, illustratrice également, elle a dessiné une version régressive, malicieuse et gourmande du Paradis. Enfin l’artiste calligraphe Nicolas Ouchenir a interprété les paroles de la chanson « Paradis » d’Alexia Gredy.
Que penses-tu du retour de la comfort food (nourriture réconfortante, souvent associéE aux souvenirs d’enfance et aux recettes de grand-mère) ?
Je suis née dedans, j’aime manger, je suis une fille du sud ouest et je fuis les régimes ! J’aime les traditions, les recettes revisitées, je te conseille d’ailleurs d’aller faire un tour au restaurant le Champeaux (1er arrondissement) d’Alain Ducasse qui propose des coquillettes au jambon et à la truffe… un délice !
Quelle est l’actu de la Maison ?
Nous serons en vente prochainement au Bon Marché et travaillons sur un service de tasses à café avec deux artistes. Nous serons également présents samedi 16 septembre 2017 de 14h à 19h au Marché des designers organisé par Kiss Kiss Bank Bank .
Merci à Mary et à Héloïse pour leur temps et longue vie à Maison Fragile ❤
www.maisonfragile.com
Instagram @maisonfragileparis
Facebook @maisonfragileparis
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